• Chapitre 2: Rea

     Elle est là. J'ai le bras cassé, le nez qui saigne. Elle est là. Elle, cette chose, une créature de l'ombre, maléfique. Cette créature à la tignasse longue, crépus parsemé de gris... Ce sourire démoniaque montrant des dents aussi noires que les abysses. Sa langue claquait tel celle d'un serpent, mais, ses yeux restaient le plus frappant, allant du bleu au gris pâle avec une pupille en forme de pentacle. 

    Ce même pentacle dessiné en-dessous de moi, j'étais attaché sur une croix, il me semble, les bras écartés et les jambes sérrées. Cette créature des ténèbres avait invoquer une entité maléfique... Elle se manifestait tout d'abord par un éclair noir puis dans un tourbilon de fumée noir et resta dans cette forme. La femme elle, lorsque l'éclair apparu criait des mots dans une langue érangère qu'uniquement des sorciers ou quelqu'un doté de bon sens comprendrait : " Daemon, quaeso, tartarus, abyssus, audio, vacuitas, ... " malheureusement, chacun de ses mos avait un sens caché. Ce qu'elle avait invoqué, cette entité était pour moi, j'étais voulu, un sacrifice. Lorsqu'elle me détacha, en plus d'un bras et d'un nez cassé, je sentis quelques côtes brisées et mon genoux gauche s'était disloqué dans ma chute. J'étais dans un mauvais état, la fuite m'étais impossible. Une voix s'éleva soudain : " Est-ce le garçon dont tu m'avais parlé ? " elle forçait le respect, la peur et la soumission. " - Oui, mon seigneur. " répondit-elle, tout en s'agenouillant devant cete fumée noire. Puis, ils entamèrent une discussion dont je ne distinguais que des bribes de mots. J'en profitais pour tracer au tour de moi, par terre un cercle avec le sang de ma main gauche. Puis une étoile à cinq sommets à l'interieur pour me protéger. Je m'apprêtais à utiliser la magie et, sans m'en vanter, j'étais plutôt bon. Une fois mon sceau de protéction fait, je fis 3 sur mon corps, dans la paume de ma main droite, un autre sur mon genoux gauche et le dernier sur mon ventre. L'entité maléfique s'en apperçut et se mit à venir sur moi à toute vitesse. Heureusement mon sceau marchait. Grondant de colère et tout en gardant mon calme je me mis à rire. Tête baissée et d'une voix grave je me mis à parler: " Tu es ridicule Caligo et toi Rea... Je suis beaucoup déçu de vous deux. Je ne vous pensais pas comme ça, me kidnapper, me casser le nez, un bras, me briser quelques côtes et encore, je vais vous remettre à vos places. " Je pointais Calligo d'un de mes doigts dougoulinant de sang frais " Toi. Prends donc forme humaine. " Toujours assis et tête baissée j'esquissais un sourire narquois. Non rassurée, Rea prit la parole :" Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vu, tu ne m'as jamais combatu. Tu ne sais pas à quel poin je suis impitoyable ! Tu es sans doute le meilleur magicien de tout les temps, mais ton petit pentacle va t-il te sauver ? METUS ! " Elle tenta de me lancer le sors du " metus " qui est un sort produisant la peur. Mes différents sceaux le contra.

    Pendant ce temps, Caligo prit forme humaine. Les cheveux noirs, courts, une cicatrice à l'oeil gauche et des yeux rouges tirants sur le maron avec une pupille féline. D'un pas lent et assuré, il s'avança vers moi tout en me reniflant à son passage. Il murmura " Ferocia, virtus, unicus, occultus, ... hm. Tu m'énerves. De ton sang tu as réussi à faire plusieurs sceaux complexes et ça... Peu de personnes peuvent le faire. Tu es vraiment spécial, tu n'en restes pas moins une vermine. " Toujours assis la tête baissée, pris de colère je m'accrocha à sa jambe, je le fis tomber sur le dos et l'avanca dans mon sceaux. Je me jeta sur lui, prenant ses mains en les plaquant au sol je me mis à murmurer un début d'incantation " Dulce et decorum est pro tibi mori. Daemonio obsessum insigno in me “ pendant que je récitais ces deux phrases, mon sang coulait de mon nez et de mes yeux. Caligo se débatait comme il pouvait, et, s'il arrivait a se défaire de mon emprise, il ne pourait sortir sa jambe de mon sceau. Quant à Rea, elle restait là, prise de peur, incapable de bouger. Lorsque je finis ma phrase je m'adressais à lui : " Je te laisserais en vie, uniquement si tu passes un pacte avec moi. " disais-je sur un ton arrogant avec ma bouche pleine de sang. " Si tu le respectes, je ne te tuerais point et tu pourras rester à mes côtés. " Il me regardait de ses yeux pénétrant, me scrutant pour me donner un coup fatal, mais, sa réponse fût innatendue : " Je ne sais pas ce que tu veux de moi, tu as beaucoup de potentiel. Si j'accepte, notre pacte devra avoir une fin. " disait-il. Je répondis tout simplement par : " Lorsque je serai mort, tu seras libre. " Il accepta d'un geste de la tete, nous échangâmes notre sang l'un à l'autre et un pacte inviolable était créé. Maintenant, sur mon visage au niveau de l'oeil droit j'avais une marque. Lorsque Rea reprit conscience de ma présence, elle n'était plus la même, elle était devenue une entité possédée. Maintenant, elle voulait me tuer. Je me mis debout et sorti de mon sceau, une toute nouvelle force s'écoulait en moi, je pouvais fuir. " SEMPRA ", elle l'avait jeté, le sort de la mort. J'avançais lentement vers elle, elle me jeta plusieurs sort que je déviais sans effort, une fois arrivé a elle, je murmurais " SEMPRA " à mon tour, il ne fallut que quelque secondes pour voir la vie la quitter. 

    Après être sorti de cet endroit lugubre, je me retrouvais dans une nature hostile, sombre. Il y avait une route longée par des arbres et une grande arche avec marqué dessus : " Daemonium purgatory "

    Quelques jours plus tard, je me revellais dans une cabane en bois en haut d'un arbre au fin fond d'une foret, à mes côté Caligo : " Ah ! Enfin tu te réveilles. Je t'ai soigné. " Surpris, je le remerciais d'un signe de tête, j'étais faible. " D'ailleurs sorcier. Quel est ton nom ? Tu ne me l'as pas dis pour le pacte. " toujours dans me état de stupeur je balbutiais quelques mots : " Ah... Euh... Je m'appelle... Je ne sais pas... je crois que je m'appelle Rai...den " 

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    " Heaven ! Heaven ! Reveille toi ! Tu fais un mauvais rêve. " Tout à coup, je me reveillais d'un sursaut par les cris affolé de Shiro. Ne sachant que répondre je lui fis un signe de la main pour m'apporter de l'eau. Aujourd'hui, j'avais décidé de partir à la recherche du loup. Mon intuition me disait qu'il était encore dans la forêt.

    (c) corrigé par Nyumée

     


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  • Chapitre 1: Un présage

    " Ce soir-là, le ciel était recouvert d'une aurora rouge. Généralement, ce sont des manifestations de guerriers célestes qui racontent leurs combats dans le ciel, ou alors nous préférons dire que cela s'appelle le " Revontulet " c'est-à-dire " le feu des renards ". Si nous l'appelons comme cela, c'est à cause d'un renard qui parcourait les monts glacés et enneigés, il en faisait tourbillonner la neige et illuminait le ciel grâce à sa queue qui projetait des étincelles. Mais ce soir là, elles étaient rouges, rouge sang. Cela ne présageait rien de bon. "

    Ces premières lignes du livre de Shiro : " La Chasseuse " me remémore énormément de souvenirs, je me souviens très clairement de cette nuit. Je me souvenais des paroles d'Éclair :  " Un ciel portant la lumière face aux ténèbres qui déchirent les cieux "

    Depuis ces paroles, je pense que les aurora rouge de ce jour-là m'était destinée. C'était l'annonce de mon combat contre les ténèbres. En effet, le lendemain matin, des troupes sont venues dans notre village, le piller à feu et a sang... à ce moment-là j'étais en forêt, munie de mon arc et de quelque vivre pour camper afin de trouver de bons postes d'observation, c'est à ce moment que j'ai vu de la fumée se propager dans le ciel. Je me suis immédiatement retournée à Stoe, mon village. Ces hommes étaient sans pitié, dès qu'une femme ou une jeune fille se présentait devant eux ils les prenaient de force, dans les chemins. Je suis restée cachée. Je ne voulais pas que cela m'arrive. Mais quelque chose n'allait pas... Malgré leurs armures, leurs armes, leurs envies charnelles, meutrières, ils cherchaient tout de même quelque chose. Ce n'était pas gratuit.

    C'est Shiro, ce jour-là, qu'ils ont trouvé chez moi à écrire. Je n'ai pas pû m'empêcher d'aller le secourir. Un soldat le tenait par le cou, il l'étranglait, je pris, en toutes discrétions, une flèche et de sang froid je l'ai plantée dans la main de son agresseur qui le tenait fermement puis une autre dans sa tête. Une fois avoir rapidement pris mon arc, je courus à vive allure pour rattraper mon ami. Mais malheureusement, d'autres des soldats fous, se mirent à ma poursuite. Je n'avais que mon arc, dix flèches et un couteau bien aiguisé, ne pouvant utiliser mon arc dans ma course, je me contentais de les amener dans la forêt. Je sus me cachée pour les prendre par surprise, mais ils étaient beaucoup trop, c'est là que je vis Shiro, il m'avait suivie dans sa course. " Pssst... Shiro ! " chuchotais-je : " Mais qu'est-ce qu'il t'a pris de m'avoir suivie ? "

    "- Je... Je ne sais pas ! " répondi t-il en beguayant de fatigue et de peur " je me sens beaucoup plus en sécurité quand tu es là. Protège moi ô s'il te plait Heaven. Je te connais, tu es habile aussi bien en combat au corps à corps qu'à distance ! "

    Prise de cours je ne pouvais répondre, je restais silencieuse. Je fis signe à Shiro de me suivre et de monter une petite colline, c'est là que j'eu un visuel de nos poursuivant. Ils étaient cinq, ce n'était pas un problème au corps à corps. Ils ne semblaient pas bien habiles de leurs mains. C'est en attendant deux minutes piles, je croisais le regard d'un des soldats. Il n'eu le temps de crier "renforts" que je lui avais déjà tranché la gorge. Je me cachas rapidement derrière un arbre et attendis furtivement les autres, mais malheureusement, il m'avait vue, cet homme au loin. Il avait un tatouage tribal au niveau de l'oeil gauche, des yeux bleus profonds, ce n'était pas la première fois que je le voyais dans cette forêt, il ne semble pas réel. Un souvenir, comme dirait les anciens... Il disparu aussitôt que je l'eu vu, mais son image resta gravée en moi.

    Je ne pouvais plus fuir le combat, les soldats s'étaient rapprochés de nous et je devais défendre Shiro. J'étais déterminée pour lui et uniquement lui. Ce fût, le plus long combat que j'ai du exécuter. Long, mais simple. Je n'en ressortis qu'avec une bonne entaille au bras gauche, qui risquait de me laisser une cicatrice et une griffure sur la joue. Je pris mon ami par la main pour l'aider à se relever et nous nous mirent à courir jusqu'au village. Les villageois étaient dépités, mais tous me blâmaient. Tous, me regardaient avec ce regard, un regard vide exprimant toute la haine qu'ils avaient envers moi depuis mon arrivée a Stoe. Mais je remarqua assez vite que les soldats avaient laissé une pancarte :

    " Villageois de Stoe, là est un avertissement. Heaven Daemonium en est la cause. "

    Daemonium ? Pourquoi étais-je appelée comme cela ?

     

    " Si mon latin n'est pas rouillé " dis Shiro me coupant de ma rêvasserie " Daemonium signifirait démon. Je pense que tu es qualifiée comme cela à l'égard des soldats par la faute cause de tes yeux... L'un est gris et l'autre est bleu. Et, puisque tu n'as pas de nom..." dit-il songeur.

    " Non,non ! " Dis-je " Absolument pas, pourquoi... "

    Et cela était vrai. Jamais je n'ai eu de nom. Jusqu'à ma rencontre avec le loup.

    (c) corrigé par Nyumée


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  • Prologue : La chasseuse

    Je vois au loin un horizon flou. Je ne sais pas qui je suis, ni où je vais et encore moins ce que je fais en ce monde. J'ai le sentiment d'être effacé, le besoin de chercher une raison d'être ici ... Ou alors je pourrais me créer un monde défiant les lois de la nature.

    Cela va bientôt faire 200 ans que je vis, que je sauve chaque hiver mon peuple. Je me souviens que mon histoire fut comptée par un nombre important de personne, mais une seule a su la conter avec exactitude. Mon ami ... un ami très cher à mes yeux. Malheureusement il n'était qu'un humain et il est mort il y a maintenant 50 ans dans mes bras. Un jour, j'ai retrouvé un de ses livres, un qu'il a écrit étant jeune ... Il l'a nommé "La chasseuse". Il ne me reste plus que ces quelques phrases de cette ouvrage dans mon esprit :

    "En ces temps troublés, la plus jeune et talentueuse des chasseuses sortie pour sauver son peuple. Que rapporta-t-elle à son retour ? De la viande malgré sa rareté, assez pour nourrir ses semblables pendant une semaine entière".

    Il me fallut peu de temps avant de me rendre compte que ce petit passage parlait de moi. Je me souviens encore des personnes se lamentant sur leur sort, ruminant "c'est la famine" ou encore "nous allons mourir de faim". Vous me direz que chaque époque est différente, mais non ... Ici, c'est toujours le même et unique refrain qui se répète. Je me rappelle que les gens du village craignaient la forêt et interdisaient son accès à cause d'un fameux loup. Mais je ne m'en préoccupais guère et partie dans la forêt où vent glacial et pluie foudroyante ne pouvaient m'atteindre au vu de ce toit protecteur qu'était le feuillage. Une proie s'offrit à moi après de nombreuses recherches ; un cerf, fier et fort, qui se trouvait dans la vision de mon arc. Un trait fut suffisant pour l'abattre.

    Une fois arrivée au cœur de ce havre, je fis une rencontre unique mais à la fois troublante. Un loup, un loup d'une blancheur sans pareil, celui-ci un loup dont les joues étaient ornées d'éclairs noirs. Il parla dans la langue commune à tous les êtres :

    "Salutation jeune humaine, disait-il avec une voix douce et profonde forçant le respect

    - Vous ... Vous parlez ? dis je d'un air candide plein de stupeur. De plus je ... je ne suis point humaine.

    - Cela est vrai, répondit-il de manière calme. Je perçois dans ton être quelque chose de particulier."

    Il s'arrêta et m'étudia comme si j'étais un objet méritant qu'on le scrute dans ses moindres détails. Il reprit avec cette même voix digne d'un chef de groupe :

    "Que fais-tu seule dans cette dense et sombre forêt ?

    - Je suis en quête de nourriture, mon peuple risque de disparaitre à cause de la famine.

    - Courage, responsabilité, abnégation ... Tu es une personne pleine de vertues"

    Nous parlions un long moment, de plusieurs choses sur la vie ou sur cette forêt ou encore sur mon peuple. Puis il me dit soudain son nom :

    "Je me nomme Éclair, chose que tu peux admirer ce temps d'orages, brillant et vif. Et toi ? Quel est ton nom, dit-il d'un ton enthousiaste cachant à peine sa joie d'avoir trouver une personne avec qui parler.

    - Je ... Je ne sais pas qui je suis, alors comment pourrais-je te fournir un nom dont je ne me souviens pas ...

    - C'est vrai que cela est fort contrariant ... Je vais donc te nommer Heaven ! Ce terme vient d'une langue ancienne, il signifie "Ciel".

    - Pourquoi "Ciel" ? Je l'avais dit de manière tellement intéressé, mais en réalité je n'en portais nullement attention.

    - Pour le fait que tu portes le courage de sauver ton peuple. Nous ne parlons pas d'un simple ciel dans le nom Heaven, mais d'un ciel portant la lumière face aux ténèbres qui déchirent les cieux. Il y a un immense puit de courage en toi ... Mais quelque chose te ronge ...

    - Quoi ? Qu'est-ce qui me ronge ? Répondez !"

    Il se leva et parti dans la direction opposée à la mienne. Il ne prêtait plus guère attention à mes ordres. Il retourna sa tête et me fixa, puis fini par répondre :

    "Un long et dur combat t'attends, un combat t'opposant à toi même. Tu souffriras longuement dans ce monde, mais la fatalité veut que ce soit ce monde qui te tourmente qui t'offrira le chemin à prendre pour que tu puisses enfin atteindre la paix et la sagesse qui fera de toi un être à part entière !"

     

    Je n'ai jamais compris ce discours soudain, comme s'il savait quelque chose sur moi ... Soit dit en passant ... Je finis par m'habituer au prénom "Heaven", car bizarrement les villageois se mirent à m'appeler comme ça, je me demande bien pourquoi ...

    (c) corrigé par Nyumée


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